Protection de la biodiversité : l’essentiel à connaître, en 3 points
Protection de la biodiversité : les 3 choses incontournables à savoir
Vous êtes perdu quand vos amis vous parlent environnement, et surtout biodiversité ? Rassurez-vous : peu de gens savent vraiment de quoi il s’agit. Découvrez en quoi consistent la protection de la biodiversité, les solutions pour préserver tout plein d’espèces vivantes et leurs bénéfices pour la planète. Le tout en 3 minutes top chrono !
1. La protection de la biodiversité, c’est l’histoire de la vie
Quand on parle de « biodiversité », la première chose essentielle à connaître est la définition de ce mot, concrètement. Pour cela, il suffit de le « découper » en deux parties : « bio » évoque le vivant, « diversité »… la diversité, tout simplement ! Ce concept désigne donc l’ensemble des multiples formes de vie qui existent sur Terre. Il englobe toutes les espèces de la faune et de la flore, visibles (écureuil, fleur, etc.) ou invisibles (microorganismes comme les acariens). Dans le vignoble bordelais par exemple, la biodiversité regroupe buissons, oiseaux, renards, papillons ou encore araignées.
Tout cet écosystème est riche, mais aussi fragile ; c’est la raison pour laquelle la protection de la biodiversité est au cœur de la viticulture à Bordeaux. Spoiler alert : nous vous dévoilons juste après comment les vignerons agissent !
2. Toutes les bonnes pratiques sont dans la nature
Il existe de nombreuses façons de favoriser le développement de la biodiversité. Et elles sont toutes inspirées du fonctionnement de Mère Nature.
Diversifier les paysages
En assurant la variété des paysages, on garantit à la faune et la flore un véritable hôtel cinq étoiles où s’épanouir. En pratique, cela consiste à replanter arbres et haies, entre autres. Au Château Saint-Ferdinand (Lussac Saint-Émilion), Noémie Tanneau veille ainsi à créer un vrai « corridor aux animaux » entre différents espaces naturels (étangs, ruisseaux, prés, etc.).
Respecter le cycle de la nature
La nature est comme nous : elle a besoin de temps. La fauche tardive répond à cette nécessité. En attendant la fin du mois de juin pour couper l’herbe, la protection des espèces est assurée, notamment à l’étape clé de leur reproduction.
Favoriser les habitats naturels
Afin de donner envie aux animaux de revenir, une vraie politique du logement s’impose ! Les aménagements permettant « d’offrir à la faune le gîte et le couvert » peuvent être faciles, comme le précise Jessica Aubert, du Château Nodot (Saint-Christoly-de-Blaye) : par exemple, un petit trou dans un hangar sera idéal pour fournir un abri aux hirondelles.
3. Les espèces vivantes que nous préservons nous le rendent bien
Les engagements pris pour respecter davantage le vivant sont toujours récompensés. En dix ans, Stéphanie Barousse l’a constaté au Château de La Dauphine (Fronsac) : « on voit plus d’animaux, d’insectes, de chevreuils, de hérissons… et une multitude de plantes dans les vignes, comme de la menthe ». Des nouveaux locataires dont l’aide est précieuse !
Une alternative naturelle aux traitements
Parmi les nombreuses espèces qui peuvent faire leur réapparition dans le vignoble, certaines sont friandes des insectes dits « ravageurs ». Une situation rêvée pour éliminer ces nuisibles, dangereux pour la viticulture. Dans ce cas, les traitements sont moins nécessaires pour garantir des récoltes de qualité.
Un coup de boost pour les sols
La faune qui foule la terre ou celle qui s’abrite à l’intérieur sont de parfaites alliées pour décomposer la matière organique et éliminer certains polluants. Mieux encore, elles rejettent des nutriments qui nourrissent les vignes. En préservant la biodiversité avec une bonne gestion des sols, ceux-ci reprennent vie et le vignoble se renforce.
Vous savez maintenant pourquoi défendre la biodiversité est un véritable cercle vertueux pour la protection de l’environnement ! Envie d’en savoir plus sur la stratégie gagnant-gagnant des viticulteurs de Bordeaux ? Rendez-vous ici !