Les hommes et les femmes de Bordeaux: les nouveaux explorateurs.
Bordeaux, c’est également plus de 6700 vignerons qui oeuvrent toute l’année pour créer des vins avec leur propre style.
Parmi eux, des hommes et des femmes venus de loin pour s’imprégner du savoir-faire et de l’authenticité de notre vignoble. Ce sont des Belges, des Britanniques, des Chinois, des Américains …, passionnés par les vins et tombés amoureux de l’art de vivre à la bordelaise, ils se sont installés dans la région.
Avec le temps, ils ont appris les techniques, les spécificités de notre terroir, le savoir-faire propre à la fabrication de nos vins et sont aujourd’hui de dignes représentants de l’excellence bordelaise.
Portraits de ces nouveaux explorateurs qui viennent de loin.
Stephane Defraine , originaire de Belgique, vigneron dans l’Entre-deux-Mers
C’est en Entre-deux-Mers que Stéphane Defraine est installé. D »abord parti dans la région pour ses études d’œnologie à la faculté de Bordeaux, il travaillera ensuite pour différents domaines dans le Bordelais, assimilant pas à pas toutes les subtilités de la vinification.
Il pose ses valises en 1989 dans l’Entre-deux-Mers au Château de Fontenille, un domaine qui totalise 49 hectares. Il produit aujourd’hui des vins dans les 3 couleurs.
Il devient même président de l’appellation et vice-président de la Fédération des grands vins de Bordeaux.
Les Britanniques de Bordeaux
Séduits par le mode de vie, les paysages et le charme de la région, plusieurs vignerons britanniques ont décidé de faire le voyage outre-manche pour s’installer dans la région.
Dans l »Entre-Deux-Mers, Gavin et Angela Quinney gèrent le Château Bauduc. Leurs vins ont beaucoup de succès. Ils fournissent d’ailleurs les meilleurs restaurants du Royaume-Uni.
Les membres de la famille Sichel ont été vignerons et négociants à Bordeaux depuis 1883. Actuellement, les cinq frères co-gèrent plusieurs châteaux. Avec un patrimoine viticole de 350 hectares aujourd’hui, leur activité s’est développée au fil du temps. Pour Allan Sichel, « Bordeaux a une légitimité fabuleuse, l’outil de production et la diversité ».
Daisy Cheng, originaire de Chine, producteur de Bordeaux Supérieur
Après plusieurs années passées à voyager et découvrir les différents vignobles du monde entier, cette autodidacte du vin décide de faire sa passion son métier et s »installe dans le Bordelais C »est en 2008 qu’elle acquière le Château Latour Laguens, à Saint Martin du Puy.
Il est primordial pour elle de préserver l »identité de son domaine. Au-delà de « faire du vin », c »est toute la tradition et l »histoire de son château qu »elle tient à mettre en avant.
Nicola et Sean Allison, galloise et néo zélandais, vigneron à Cérons
Rien ne prédestinait Nicola et Sean à lier leurs destins à Bordeaux. Et pourtant, elle, médecin de formation et lui banquier dans une banque américaine sautent sur l »opportunité de reprendre le Château de Seuil lorsque l »occasion se présenta.
Des dizaines de milliers de kilomètres parcourus plus tard, c »est dans la région de production du Cérons qu »ils posent leurs valises pour vivre à 100% leur passion du vin.
Pour eux, Bordeaux, c »est tout un art de vivre. Avec des enfants qui ont grandi dans les vignes et cette culture du vin, la famille Allison s »imprègne tous les jours de l »hospitalité bordelaise.
Richard Betts, originaire des Etats-Unis, vigneron à Saint-Emilion
C »est lors d »un premier périple en Italie que cet Américain d »origine se découvre une véritable passion pour le vin. S »en suit alors une carrière liée à cette passion qui se voit d »ailleurs couronnée de succès avec un livre en tête des ventes : » The essential scratch and sniff guide to becoming a wine expert ».
Aujourd »hui, c »est avec l »idée de créer un vin accessible qui se partage qu »il œuvre au Château Saint Glin Glin en restant fidèle à sa devise » le vin est une épicerie, pas un luxe ».